Amoureux des mots comme Brassens, matheux comme Vian, méditerranéen oriental comme Moustaki, alcoolique et obsédé comme Bukowski et Gainsbourg (ou vices versa), gémeau comme Dylan, myope comme Annegarn... Tony Abdo devrait être complétement schizo... mais pas du tout, c'est un garçon simple !
Tony Abdo, né au Liban, a fui la guerre civile à 18 ans et élu domicile à Paris. Guitariste depuis l’adolescence, après plusieurs vies professionnelles, il choisit de mettre en musique ses textes, les mots étant son terrain de jeu favori. Il se produit sur scène depuis 2006. Les retours et le soutien du public ont suscité la naissance d’un premier cd « Urbaines », lancé à l’automne 2014.
L'INTERVIEW
Tony, tu es né au Liban, quelle musique écoutait-on dans ton entourage ? Comment es-tu arrivé à la musique ?
J'ai acheté ma première guitare vers l’âge de 15 ans, suite à une petite annonce parue dans le journal local. Le type de l'annonce proposait une guitare d'occasion en très bon état. C'était le début de la guerre civile de 1975 au Liban, les habitants restaient enfermés chez eux. J'étais bloqué à la maison, j'ai acheté la guitare. Mon meilleur ami habitait deux étages au dessus et jouait de cet instrument depuis 1 ou 2 ans. J'ai commencé à jouer avec lui. Il m'a appris mes premiers accords. Très vite, nous avons essayé de jouer des titres à la mode, de la pop, du folk, du rock.